Imagine que tu arrives au sommet d’une montagne, prêt à dompter la neige. Devant toi, quatre pistes te regardent comme des personnages de film, chacune avec sa personnalité, et son niveau de menace.
D’abord, la piste verte te fait un grand sourire. Elle est douce, large, toute gentille. Elle te dit : « Ne t’inquiète pas, on y va tranquille. Tu pourras tourner, freiner, faire un petit selfie même. » C’est la piste idéale pour les débutants, les familles, et pour ceux qui préfèrent arriver en bas avec tous leurs os dans l’ordre prévu par la nature.
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Juste à côté, la piste bleue lève une main en mode « allez, viens, ça va aller ». Elle est un peu plus sportive, mais reste très bien élevée. Elle t’aide à prendre confiance, à te pencher un peu plus dans les virages, à sentir que tu deviens peut-être, peut-être, un skieur crédible. Si tu sais faire un virage sans hurler, la bleue est pour toi.
La rouge, ça commence à piquer !
Puis arrive la piste rouge, celle qui te regarde comme un professeur sévère qui dit : « Tu crois que tu maîtrises, on va voir ça. » Elle est plus pentue, plus rapide, plus exigeante. Pas besoin d’être un pro, mais clairement, elle ne pardonne pas les pauses philosophiques en milieu de descente. Elle est parfaite pour les bons skieurs qui veulent se faire plaisir, et un peu peur.
La noire, que c’est pentu !
Enfin, la piste noire. Elle ne sourit pas. Elle n’a pas besoin. Elle te fixe calmement et semble dire : « Tu es sûr, vraiment sûr ? » Elle est raide, parfois bosselée, parfois verglacée, parfois les trois à la fois. C’est le terrain de jeu des skieurs experts, ceux qui pensent que l’adrénaline devrait faire partie des vitamines essentielles. Si la noire te plaît, tu appartiens déjà à une autre espèce, celle qui descend plus vite que ses propres pensées.
Et au final, peu importe la couleur, du moment que tu profites, que tu ris, et que tu arrives en bas avec un bon souvenir, ou au moins avec tes deux skis, c’est gagné.
